Cent vingt équipages seront au départ de Perpignan, Palais des Congrès, samedi 29 novembre à partir de 13h30, pour disputer la 21ème édition du Rallye du Fenouillèdes. Du côté de l’ASAC du Roussillon, organisatrice de l’épreuve, toute on se félicite d’un tel succès, comme en témoigne le Président Aimé Argelès : « Nous allons demander une dérogation au Comité Régional, afin d’accepter 130 concurrents, car nous avons un liste d’attente conséquente. C’est la juste récompense du travail que nous effectuons depuis de nombreuses années. Les pilotes reviennent sur nôtre épreuve car le  parcours, inchangé depuis 1992, comprenant la spéciale de Cassagnes avec ses 23,3 kms, les satisfait pleinement. Outre l’accueil des plus chaleureux, nous offrons une nuit d’hôtel aux équipages n’habitant pas dans le département. ».

Parmi les favoris, le local Richard Génesca (Toyota GT4), fait figure d’épouvantail, après sa magnifique seconde place lors de la finale de la Coupe de France des Rallyes à Limoges. Le seul en mesure a lui donner la réplique sera certainement le plus catalan des bretons, André Jézequel (Mégane Maxi). Après sa campagne en championnat de France de Super 1600, le carcassonnais Thierry Beuron (Clio) devrait logiquement compléter le podium. Derrière, la bataille pour les places d’honneur sera des plus passionnante entre, les Escort Cosworth de Frédéric Raynal (actuel leader du championnat du Comité) et Galia. Il faudra compter également sur un  trio de redoutables BMW M3, composé de Pélissier, Frédéric Rizo et Caillat, sans oublier les nouvelles kit-car d’Alain Dessens (Clio) et Roca (306) qui ne seront pas en reste.

Pour le gain du Groupe N, la bataille sera rude, six Mitsubishi Lancer seront au départ. Robert Abadie, n’aura pas la partie facile, face à l’Evo 7 du mazamétain Berfa, l’Impreza WRX du capcirais Fédrizzi et l’Evo 6 d’Eric Bruet qui gravit les échelons un à un ... En N3, on assistera à un beau duel, entre les Clio RS d’Anthérieu et Taffin et les Clio Williams rondement menées par Jonathan Dessens , Virazel, Nouvel, Ollier ou Saly, arbitré par celle qui est devenue l’arlésienne, la nouvelle Opel Astra OPC du rapide lozérien Stéphan Codou. En Groupe GT, les Berlinettes Hommell de Fassio et Denis Authebon vont se livrer comme à l’accoutumer, une belle passe d’armes. Récent vainqueur du Groupe F2000, à la finale de la Coupe de France, Boris Carretero aura à cœur de rééditer la même performance devant son public. Thomas Rizo (BMW Compact), Dardé (Gof GTi), Brunet (205), Boris Carminati (R5 GT) et les régionaux Cédric Noell (Clio) et Pacifico (Mégane CAR Sports), ne lui rendront pas la partie facile.

Avec seulement 18 partants, à une année de l’échéance, le Groupe F se réduit comme une peau de chagrin. Le revenant Balihaut (R11 Turbo), Métivier et sa véloce Rallye 2, le piscénois Guerrero (Manta) auront fort à faire, face à une meute de 205 « sang et or », composée entre autre des Saquer, Beausart, Sicre, Casaroti, François Lopez et sans omettre celle de l’héraultais Feuillade.

Daniel Sire