Rallye du Fenouillèdes 2003
Thierry nous racconte son Fenouillèdes

 

Ca y est, enfin il arrive et c’est le dernier de l’année !!!
Nous voila donc au fenouillèdes. Un des grands rendez vous de l’année à ne pas manquer. J’ai hâte d’y être car j’ai une petite revanche à prendre sur l’année dernière.

Je retrouve pour ma dernière épreuve de l’année, mon fidèle Jérôme tout auréolé d’une magnifique victoire en F2-13 avec Jérôme DELORAS aux Cévennes. Va falloir être à la hauteur. Et dire qu’au début de l’année, il voulait tout arrêter !!!

 

On a commencé tout d’abord par le week-end du 22, 23 pour les recos. On va faire 2 passages de partout, et on en garde 2 pour le vendredi prochain. On va prendre le road book à la station ESSO, et en avant pour la petite sur Estagel. Oh surprise, les cordes sont déjà bien entamés. Cela se confirmera sur les 2 autres spéciales. Il est vrai qu’ici, les « locaux » s’en donnent à cœur joie, et je me demande comment fait l’asa pour organiser mais bon….Paraît-il que ca lime depuis octobre. On en profite pour faire la connaissance de Laurent Campoy (laurentC, très sympa), un de mes adversaires direct. Ca permet enfin de se côtoyer autrement que par le forum.

Arrive le grand jour du départ. Bien que ma 106 soit déjà sur place, c’est moi qui suis chargé de descendre la saxo de mon beau père qui va faire le rallye avec sa femme. Pour être tranquille, avec ma chère et tendre Edwige, on a décidé de partir jeudi en début d’après midi, et eux partiront que le soir avec jérôme, jusqu’à la, pas de soucis. On devrait arriver bien avant eux, on les attendra sagement bien au chaud le soir.
C’est ensuite que ça c’est compliqué. On arrive tranquillement sur l’autoroute de valence, quand on entend à la radio que l’autoroute A7 est bloqué et qu’on doit obligatoirement sortir à loriol !! Un camion de produits chimiques a eu un soucis et on est tous envoyer sur les nationales !! Heureusement que les semis sont stockés sur l’autoroute, mais quel bordel !!!


Bilan des opérations, on a mis 4h30 pour faire 150 bornes, visez moi la moyenne !!!!
Entre temps on donnait les infos aux autres qui partaient après nous, en se disant quand même qu’on allait arrivé avant eux !! On retrouve enfin l’autoroute à Roquemaure. Bon, on roule pas à 140, mais c’est plus rapide quand même. On vient juste de passer Narbonne, donc presque arrivé quand Pfouuuu le pneu droit de la remorque qui crève !!! Et merde, la série noire continue !!! Je roule au pas juste à la prochaine aire qui était pas bien loin. Bon et bien allons y, on change la roue. Et bien, à la croix que dalle !!! c’est qu’elle résiste la vilaine !!!On va donc employer les grand moyens. Vas y que je te sors le groupe, le pétard…ca a été un peu long car ça n’avait jamais été démonté donc c’était un peu long et un peu oxydé en plus.
Mais bon, une fois fini, les autres sont arrivés, au finish, 1 heure encore perdu.
Bilan du trajet, 10h et beaucoup de fatigue , pas mal !!!

Après ça on se demande comment va se passer le rallye !!!

Après une bonne nuit de sommeil, nous voilà reparti pour les recos. Mon père nous laisse sa 205, qui fait un vacarme du tonnerre, ça nous mettra dans l’ambiance. On voit encore que certains ont fait quelques passages un peu chaud, en voyant les traces de pneus sur la route, notamment en haut du col de la Dona, ou on s’est fait doublé par un gars qui a failli se prendre un camion juste devant nous !!! Une fois de plus, tant qu’il n’y aura pas de grosses sanctions, ca continuera.

 

Petite présentation du rallye
Le rallye se déroule sur 2 jours, avec un tour de nuit. Il est composé de 3 spéciales que voici : 
- Cassagnes - Pézilla de Conflent 23.36 km à faire 4 fois dont une fois la nuit (ES1,3,5,7), avec tous ce qu’on peut trouver dans un bon chrono, du lent de rapide, on passe dans les villages de la montée de la descente…
- Estagel – Calce 8.75 km à faire 2 fois (ES 2,4). Départ en montée, jusqu’au col de la Dona avec noir de monde, et passages techniques en montée , du plat et petite descente sur l’arrivée.
- Ansignan – Maury 14.3 km (ES 6,8) . Départ rapide et technique ensuite montée vers le village de St Arnac et petite montée descente rapide sur l’épingle de la carrière de Lansac et magnifique descente vers Maury.
Cette année encore le rallye a fait le plein avec toutes les stars locales et du comité, et d’autres venant de plus loin comme la famille Bouvier de Clermont (avec une bien belle 106) ou bien ma belle famille de st marcellin. Pour le scratch, je crois que personne ne sera en mesure de venir chatouiller Genesca. Avec sa monture et sa « connaissance du terrain », il risque d’être seul, devant Jezequel, Beuron ou Raynal. En ce qui nous concerne, nous sommes finalement 8 en N1. Seb Ceugnet n’ayant pu venir, ce qui est bien dommage, car ça aurait permis de faire connaissance et de s’étalonner. Mais bon, il reste toujours un très bon client en la personne de laurent Campoy, et c’est sur qu’il ne va pas m’attendre en route. Je ne connais pas les autres dans la classe, si ce n’est Olivier Peres qui était au Vallespir.

 

Nous voici Samedi matin. On passe au vérifs un peu plus tôt car faut trouver une roue de secours pour la remorque, mais vu que c’est une taille bâtarde (du 12’’), personne n’en a. Tant pis, on verra ça lundi avant de partir.

Enfin le départ. La longue liaison permet de reprendre la température de notre auto. Allez, on y va, on se fait plaisir, et puis ça trop longtemps qu’on attend ce moment, alors on en profite !!!

Es 1 : Un gros morceau d’entrée (ils aiment bien ça ici !!!).Les sensations reviennent vite et je me fais plaisir, j’ai l’impression de pas trop mal rouler. On arrive à la fameuse épingle de Belesta, tranquille, y a du monde et c’est hyper sale, comme d’hab. Ca va et on relance à bloc vers Montalba. Jérome me motive bien et les notes tombent pile poil. Après Montalba, on relance vers Trévillach avec une grande portion large et rapide que j’adore, de grandes courbes à bloc !!! Le passage dans le village est très sympa, mais dans le gauche de l’entrée, le garage en face nous tend les bras, ça glisse un peu, car le goudron accroche moins !!, mais c’est pas grave, on attaque !! on remonte, gonflé à bloc, jusqu’au col des Auzines toujours sur une route large et rapide, et on plonge vers la superbe descente du col qui se passe très vite, avec beaucoup de virages techniques. On passe l’épingle de Sournia (sans la première qui saute) c’est bien, et on file vers l’arrivée. On voit au loin le concurrent parti 2 minutes avant nous, ça nous met un coup de boost mais on arrivera pas à le coller.Ca a l’air pas mal , j’ai bien retrouvé les sensations notamment dans la descente. Je regarde le temps de Laurent, 16’29, il a roulé le gars, je me demande déjà combien il va me mettre !!! Mon beau père, pour son premier Fenouillèdes a signé un joli 16’31 !! pas mal, pour ce « jeune » débutant en devenir !! Notre temps tombe enfin : 16’21. Ouhhh, ça fait donc 8 de moins . On rentre bien dans la course, et surtout mieux que l’an dernier. Les autres dans la classe accusent le coup. C’est donc bien avec Laurent que ça va se jouer !!

Es 2 : Vu qu’il est déjà tard, et que la nuit menace, on monte la rampe. Celle la, c’est la spéciale préféré de Jérome, alors faut pas le décevoir. L’an dernier on avait pas fait un super temps au premier tour, donc faut y aller. La nuit tombe tout doucement quand c’est notre tour. C’est parti. Ca part bien, et il faut déjà mettre les phares. Au bout de 4 virages, une 106 a tapé un parapet, et est un peu sur la route, mais ne nous gêne pas. Je lâche rien, jusqu’en haut du col, ou il y beaucoup de monde, on repart vers la partie technique, ou il faut pas s’endormir car il y a pas mal de virages lents avec des relances. Jérome continue à me motiver et ca m’aide bien car je suis bien dedans cette fois. On se dirige sur l’arrivée quand à 5 ou 6 virages du but, l’auto sous-vire vers le fossé mais reste sur le goudron, je peste dans le casque et sur l’avant dernier gauche, je soulage pas et re belote , on flirte avec le bord mais ca continue !! A l’arrivée, Jérome m’engueule car l’an dernier c’était pareil !! En fait, le goudron est plus lisse ici et accroche beaucoup moins bien.
Au point stop, je regarde de suite le temps de Laurent qui a fait 6’12 !! L’an dernier le meilleur temps était en 6’11, donc … Mon beau père a fait 6’14. Ca marche bien son affaire, d’autant plus qu’il a fait la spéciale à vue, de jour peut être, mais avec un copilote malade !!! donc chapeau .Notre temps s’inscrit sur le tableau….6’11 !! Je suis surpris car je pensais pas du tout être devant dans celle la. . L’an dernier j’en prenait plein la tête, ça fait plaisir.

 

Au final de cette première étape, nous sommes donc en tête avec 9 sec d’avance sur Laurent. C’est bien, mais le connaissant, il va pas me laisser tranquille !!!
La belle famille est quand a elle 2ème de la N2, c’est une belle prestation avec une auto sur le papier moins performante que la concurrence et c’est que son 3ème rallye au volant à mon beau père. 
La pluie fait son apparition pendant l’assistance, et se pose le dur choix de gommes. Finalement, ce sera des TA00. Ca fait longtemps qui piaffent d’impatience dans le camion, alors allons y. On sera plus sur, car en sec, j’ai que des N20 qui ne chaufferont quasiment pas.
Il nous reste plus beaucoup de temps à l’assistance quand le groupe s’arrête ; On a pas fini, de mettre les roues. On prend vite une croix, et on part comme des furieux pour éviter la pénal. 
En repartant pour le tour de nuit, on s’arrête faire les pressions et vérifier les serrages en avant vers Cassagnes.

ES3 : Il fait nuit noire et la pluie a cessé, mais pour combien de temps. C’est la première fois que je roule avec les TA00, alors on verra bien. On chauffe les pneus mais peut être pas assez. C’est parti. Je pars prudemment, afin de bien prendre en main sans me faire peur d’entrée. Bien m’en pris car 2 km après le départ, je me fais surprendre sur un gauche pourtant très rapide. L’auto a décroché d’un coup sec et j’ai eu la chance de la rattraper et de rester sur la route. Au départ, j’ai cru que j’avais crevé à l’arrière droit, car dans les grand gauches rapides après Bélesta, j’avais l’impression que ça tenait pas des masses. Je reprends confiance peu à peu, mais ça roule pas. Je suis complètement arrêté. Le chrono est significatif : 17’50 ; A ce moment la, je me dit que je viens de tout perdre, « Laurent va m’en mettre au moins 30 !! ».

 

Pourtant, en arrivant à l’assistance, je ne pensais pas m’en être si bien sorti. Edwige est la et m’annonce que son père a tapé au mur de Bélesta. Le radia est touché, c’est fini. Il est parti avec des vieux TA20 que je lui ai prêté, mais vu que c’était son premier rallye sous la pluie, il s’est fait surprendre, et aussi les pneus n’accrochaient pas non plus. En repartant on voit Laurent et il nous annonce qu’on lui en met 15. C’est pas possible !! En fait, il lui est arrivé la même chose, au même endroit, mais lui a fait un tête à queue. Il a cassé un anti brouillard dans l’affaire. On apprend qu’une auto brûle à Bélesta en arrivant au CH du départ d’estagel.

 

ES4 : Allez on se reconcentre et on y va. Laurent va tout donner donc nous aussi. Bon chrono, mais bien sur bien moins rapide, à cause de la pluie. Le chrono se passe bien, et on fait une nouvelle fois le meilleur temps 5 dixièmes devant Laurent.

 

Au soir du samedi, on est donc toujours en tête, avec une vingtaine de sec sur Laurent. Mais le gros morceau c’est demain, avec Cassagnes et Ansignan 2 fois.
On attendait de connaître notre heure de départ du lendemain quand la nouvelle tombe : L’auto qui a brûlé à Bélesta était celle de nos amis Alain Fabre et Pierre Blanc. Ca nous met un sacré coup au moral, surtout à Jérome. Déjà, ils n’ont rien, simplement un peu sonné c’est déjà l’essentiel. Ils seraient sorti au même endroit ou on a fait notre figure, comme Laurent. Confirmation de mon beau père qui se trouvait au carrefour de Bélesta qui me disait que beaucoup de voitures ont fait des figures à cet endroit. Je pense qu’il y a du avoir de l’huile par terre. Pour en avoir le cœur net, j’ai regardé ce qu’on a filmé et on s’est aperçu que dès l’entrée du virage notre 106 a décroché du cul sans prévenir. On a eu plus de chance !!

Après une bonne nuit de sommeil, nous voila reparti pour la deuxième étape. On a encore en tête ce qu’il s’est passé hier soir, mais faut mettre ça de coté et aussi se faire plaisir. On a encore une bonne vingtaine de secondes d’avance sur Laurent, mais bon, une faute est vite arrivée.

 

ES 5 : il pleut un peu mais surtout il y a un beau et épais brouillard. Pour les gommes, on reste en TA00. Vu comme j’ai roulé hier, on a rien usé. Le brouillard devient de plus en plus épais en arrivant au départ. C’est à nous. Et bien, les mecs qui font de temps dans le brouillard, chapeau, car j’y vois rien. Je freine hyper tard au premier gauche serré, ce qui me fait un peu peur, mais bon, faut rouler, c’est pour tout le monde pareil…On arrive péniblement au carrefour de Bélesta qu’on voit a peine, « allez Thierry, t’es arrêté !! », ben ouais, mais j’y vois rien !!! il est marrant Jérome, mais il a raison !!!, on continue notre ascension vers Montalba quand on voit Boris Carreterro sur le bord avec sa Clio blessée en contre bas quand tout à coup, 3 virages plus loin, un commissaire avec un drapeau jaune et plusieurs pilotes me font signe de m’arrêter. Nous avons en face de nous la saxo de Santarrelli qui est encastré dans le talus. Il a frappé sévère, car les roues avants ont reculé d’au moins 20 cm!! On se gare après tranquillement. Il y a 6 ou 7 voitures. Le pauvre pilote a du mal au cervicales. Finalement, on repart tous en convoi jusqu'à l’arrivée. Dans la descente, on voit encore une auto, celle de Carminati, qui est allé frappé dans la montagne et a fait un tonneau sur la route. On en a profité pour prendre de s repères pour le tour prochain, on ne sait jamais. Mais c’est sport quand même. En passant tout à l’heure, on a bien vu la marque noire sur le sol, et Alain est bien sorti dans ce fameux gauche !!!

 

ES 6 : Nous voilà au départ d’Ansignan. Il y a un peu de brouillard, mais le soucis, c’est que jusqu’à Lansac, c’est un tapis de graviers, on verra bien. Comme on a pris un temps forfaitaire, on a pas bougé au classement par rapport à laurent. En plus, je l’aime bien celle la, mais l’an dernier, le père de Laurent nous a mis une belle déculotté sous la pluie, alors si le fils fait pareil….Go !!! La première partie rapide se passe bien, je fais attention à ne pas trop m’embarquer dans les graviers. Ca roule bien, on arrive au carrefour direction St Arnac quand le brouillard fait son apparition. Il nous gêne par trop encore mais une fois le village passé, c’est plus épais, et dans le rapide en descente qui nous amène vers l’épingle de la carrière on y voit pas grand chose et ça roule bien vite, je freine un peu tôt à l’épingle et pour faire bien, je mets un coup de câble (et ouais, y du monde et toute la famille). Beau travers mais manque de bol, la première saute. Je la remets vite, et je repars le couteau entre les dents, vexé de m’être loupé et surtout je savais que ça allait se passer comme ça. Ca roule fort jusqu’à l’arrivée avec une super descente ou je me fais super plaisir, je suis vraiment surpris de l’adhérence des TA. Notre temps est correct en 10’23.

Au regroupement, Laurent vient me voir en me dit que je lui en met encore 5. Ca fait une avance de presque 30 sec, ce qui est pas mal, mais faut quand même pas traîner en route. La météo est toujours au brouillard et la route va resté bien grasse donc on touche à rien sur les gommes. On voit aussi Alain et Pierre, ca fait plaisir. Le moral est pas trop au beau fixe c’est normal, mais ils s’en tirent bien. Ca touche forcement quand c’est des gens qu’on connaît.

 

ES 7 : Il y a un brouillard a coupé au couteau et l’organisation décide de ne pas faire la spéciale. C’est peut être plus sage. Le chrono est donc fait en liaison, mais casqué, elle est bonne. On en profite donc pour voir si nos notes « brouillard » vont bien, mais c’est pas évident quand même. En plus, il y en a plus que tout à l’heure. Le soucis, c’est qu’on a le même temps imparti, donc faut pas traîner. On a presque roulé plus vite dans la liaison jusqu’à Ansignan que dans la spéciale !!( c’est vrai aussi que la route est super belle, et que ça pourrait faire une belle rallonge de la spéciale). On s’arrête vite mettre un peu de jus, et en avant pour le dernier chrono.

 

ES 8 : C’est le dernier chrono. Objectif, pas faire de conneries. Tout est bien en route, radio, caméra, … 5.4.3.2.1 GO !! Le départ est toujours sale, mais ça va beaucoup plus vite que tout à l’heure, faut pas lâcher les « rails ». En remontant sur le village, il y a moins de brouillard et plus de pluie. On passe le village à tout allure, et on arrive sur l’épingle droite en montée qui est hyper glissante, la relance est pas évidente car ça patine, on remonte vers la carrière et il y a de nouveau du brouillard, ça passe pas mal, et on arrive à l’épingle de la carrière, attention, pas de câble cette fois, propre, ce que je fais. Tant pis pour le spectacle. Ca nous permet de repartir plus vite, et attaque une de mes parties préférées de ce chrono., avec notamment le passage de Lesquerde (ou ils ont un super vin rouge au passage !!), que l’on passe à bloc, nickel, devant Madame (et bébé qui m’a entendu) ainsi que toute la famille que j’ai vu furtivement. On débouche sur la partie très rapide avec plein de virages très vite, et cette fois, pas de brouillard, on en profite !!On arrive enfin dans la fameuse descente vers Maury, avec des passages super rapides à raser les parapets ! Petite alerte sur la fin quand dans le dernier droite rapide, une grosse pierre était au milieu de la route. Plutôt que de passer par dessus, je l’évite sur la gauche sans mettre de coup de volant, car je suis ne plein dans les graviers, et hop, ça passe. On arrive sur le dernier freinage que j’assure à mort, et ça y est, on est arrivé. Notre temps : 10’05. Bon, on a pas fait le temps du père de Laurent, mais c’est pas loin. Laurent fera quand à lui 10’15.

Ca y est, je la tiens cette victoire. Je suis vraiment heureux car notre dernier rallye avec Jérome s’est soldée par une sortie sur un problème de freins dans le dernier chrono. En plus, on a bien amélioré nos temps par rapport à l’an dernier. 
Le bilan de ce rallye est très positif pour nous, car on a fait tous les meilleurs temps, on a appris à rouler vite avec les TA, on a fait la connaissance d’un adversaire très sympa et surtout très correct, avec qui on s’est battu à matériel égal. 
Dans la classe, Ca fait donc Moi, Laurent, Paris et Mora. Peres qui était 3ème a du abandonné samedi.
En ce qui concerne le scratch, Genesca s’impose sans trop d’opposition devant Beuron et Raynal qui devient le champion du comité LR. A noter encore une perf de guillaume Forte avec sa petite 106.
Pour mes beaux parents, ça a été un peu court, mais la prestation n’est pas passé inaperçu. A revoir l’an prochain, Pat, avec une autre copilote et une auto plus en mains.
On finit pas mal le week end qui avait pas très bien commencé, c’est déjà bien.
Petit bilan de l’année avec une 3ème place une 4ème, une seconde et une victoire sur 5 rallyes, avec une sortie. C’est pas trop mal. Je pensais pas revenir comme ça après ma cabriole.

Pour finir, je voudrais remercier Edwige, mon épouse, qui m’a soutenu toute l’année et surtout dans les moments difficiles. Pour la saison 2004, je commencerai au St Marcellin début juillet, car nous attendons un heureux évènement. Donc…

Thierry Ottavi