Découvertes

Les lieux-dits de Cassagnes

Planche A2.

Le "Roc del Frare" est connu pour la plupart des Cassagnols habitants la route de Picaubeil ainsi que la nouvelle rue du "Roc del Frare" car c’est sur ce lieu-dit que sont situées leurs maisons.

La première mention connue de ce lieu se trouve dans le compoix de 1675 et sa superficie est d'environ 15,4 ha (chiffre de 1833).
Au niveau étymologique, la première signification qui nous vient à l’esprit est le "rocher du frère", ce qui ne veut pas dire grand chose en soi. Cependant, d’après l’ouvrage de Lluis Basseda "la Toponymie historique de Catalunya nord", l’auteur donne pour Cassagnes et pour ce lieu la signification "Rocher ressemblant à un moine (frère)". Dans un autre ouvrage "Lieux et légendes du Roussillon et des Pyrénées-Orientales" de Jean Abelanet, on apprend que d’autres communes possèdent également un lieu appelé "Roc del Frare", comme à Tautavel, Talau et Prats de Mollo, chacun ayant une signification semblable à celle de Cassagnes ou du moins ayant trait à un moine ou à un "frère".

D’après le cadastre, le Roc del Frare est identifié comme étant un rocher qui se trouve sur la "serre", autrement dit la montagne qui domine le village, aux limites des communes de Cassagnes et de Bélesta ainsi que du lieu-dit "Las Rocas". Serait-ce un rocher ressemblant à un moine comme la tradition régionale pourrait nous le faire penser ? Il suffirait d’aller sur place pour s’en convaincre. Avis aux amateurs !

Situation : En venant de la cave coopérative vers le village, le lieu-dit "Roc del Frare" est toute l’étendue située sur la gauche, vers la "serre". Il est délimité à droite, c’est à dire au nord par le village et la "Carrérade", à l’ouest par le ruisseau qui descend de la "serre" et passe au niveau du monument au mort, au sud par la commune de Bélesta et à l’Est par le ruisseau de "las Rocas", lui aussi descendant de la "Serre" et passant au niveau de la maison de M. et Mme Fons.

Description : Mis à part ces maisons situées près du village, on trouve sur toute l’étendue du lieu-dit, essentiellement des bois et de la lande. Les deux chemins DFCI, l’ancien et le nouveau et ne figurant pas sur le cadastre actuel, les traversent sur les hauteurs.

Dans le cadastre original de 1833, le lieu-dit était déjà composé en sa totalité de terre (94%) et de pâture (6 %). A noter que dans le terme de "Terre" utilisé à l’époque, on regroupe aussi bien des bois que de la garrigue.

On trouve également des noms de lieux tels que : Fumade, Poumagre, Rouyre de Matafa et La Maillole.