Découvertes

Les lieux-dits de Cassagnes

Planche A2.

Serrat de la Plane

 

 

Ce lieu est plus communément appelé "La Plane" par la plupart des Cassagnols. Il est connu également des nouveaux habitants domiciliés rue du Canigou, sur sa partie droite en allant vers le cimetière. En effet, c’est sur ce lieu-dit que sont situées leurs maisons. La partie située entre la maison de M. le curé et le cimetière est également appelée "Le Terrefort".

Près du village, en plus des quelques maisons neuves, on trouve sur le lieu-dit, le parking en haut du village, le cimetière ainsi que la grande croix au sommet du «Serrat».

 

Hormis la "Plane de Saint Michel", il existe dans le compoix de 1675, la mention de "Plane" associée ou non à d’autres noms de lieux mais est-ce bien notre "Plane" située près du village ? Possible. Sa superficie est de 17 ha (chiffre de 1833).

 

La signification du «Serrat de la Plane» n’est pas très difficile à comprendre et reflète parfaitement la géographie du lieu. La traduction littérale pourrait être : "La petite montagne du plateau".

Explication :

Comme beaucoup de villages des environs, le Cassagnes primitif s’est développé à l’abri du vent grâce à une petite colline que l’on qualifiera de "Serrat", la petite montagne.

En haut de ce "Serrat" se trouve "la Plane", un petit plateau où se trouvaient des vignes il n’y a pas si longtemps.

 

Le "Serrat de la Plane" est bien une petite montagne dont le sommet est un plateau.

 

Situation : Le lieu-dit est facile à délimiter dans la partie située près du village. Par contre, de l’autre côté de la "Plane", c’est un peu plus difficile. Derrière le cimetière, la limite suit, dans un premier temps, le chemin puis, au Nord-Ouest, la bordure des parcelles de vignes et de bois du lieu-dit "Le Bousquet".

 

Dans le cadastre original de 1833, le lieu-dit était déjà composé en sa totalité de terre (87%) et de vigne (13 %). A noter que le terme de "Terre" utilisé à l’époque, regroupe aussi bien des bois que de la garrigue.