Sur la mer et sur la terre,
Vivent les enfants de la joie.
Sans ce ticket pour l’enfer,
Ils pourraient être des rois.
Mais l’homme a disparu du monde,
Disparu en nombre,
Disparu, où ? je n’ sais pas.
Vers l’azur, haut, vers le ciel,
Vont les enfants de la loi,
Portés à un train d’enfer
Vers d’autres actes de foi,
Et l’homme a disparu, son ombre
Gît du coté sombre,
Disparu pour je n’ sais quoi.
Blade Runner, jolie brune,
Le cousin Lucifer,
Chevalier sans fortune,
Cul béni, gagne misère,
Tu t’enfuies dans la lune,
On t’enfouit sous la terre,
T’as l’ regard sur la tune,
La main au revolver.
Tu t’égares, tu veux tant de choses,
Tu te perds dans les ministères.
Sans arrêt tu changes de causes
Et tu voudrais gagner le mystère,
La voix des étoiles…
Ah, ah ! Ah, ah ! ah, aaaaah…
Sans reliefs et sans mystère,
Cette vie n’est faîte que de loi
De parfum et de chimère
Ou on dépose sa voix.
Mais l’homme a disparu du monde,
Disparu en nombre,
Disparu, où ? je n’ sais pas.
Sans plaisir et sans émoi,
L’enfance n’est qu’une galère.
Les Robins de nos artères
Violent les bambins dans les bois,
Et l’homme a disparu, son ombre
Gît du coté sombre,
Disparu pour je n’ sais quoi.
Adam n’a plus la cote,
Ève gît dans la poussière,
Roméo vit sous coke,
Et Juliette à la cuillère.
Le ciel n’est pas ton hôte
Et si ta main se tend
Pour un litron de côte
Ou glaner quelques cents,
Tu es seul, tu es sur du doute,
Égaré dans les rues, tu erres
Et la nuit te verra en route,
Enroulé dans un souffle d’air
Sous les étoiles…
Ah, ah ! Ah, ah ! ah, aaaaah…
La, la la, la la, la la, la, la la, la la, la la,
La, la la, la la, la la, la, la la, la la, la la